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jeudi 28 mars 2013

Faut-il être riche pour manger casher ?


A la poursuite d'un code de conduite alimentaire, les juifs pratiquants doivent manger Casher (convenance de la cuisine et des aliments) pour continuer de suivre les préceptes "prescrits sur ordonnance" par l'Ancien Testament.

Pour qu'un aliment soit considéré comme Casher, il lui faut remplir une liste de critères exhaustive ainsi qu'une préparation rigide, lui permettant d’accéder au statut religieux de "convenable" à la consommation des descendants des hébreux.





Sortie de terre par Napoléon et légale pour le Ministère de l'intérieur, l'autorité juive ou Consistoire de Paris fait la pluie et le beau temps dans notre vieille France concernant la légalité religieuse des aliments ainsi que des restaurants via son label de certification KBDP Casher Beth Din

Abritant la plus grosse communauté juive d'Europe -avec près de 500 000 Kippot (Kippa au pluriel)- la consommation de produits Casher ne suscite pourtant l’intérêt que de 10 à 15% des juifs français selon le Rabbin Elkiess (Responsable du Service de la Cacherout au Beth Din de Paris).

Pourquoi manger casher ne suscite pas un plus grand engouement dans la population juive de France ?


Ce que Je Pense Tout Haut 


Le sujet méritant réflexion, je me suis penché sur la question. C'est durant mes courses de Pessah, fête juive commémorant la libération du peuple hébreu, soumis à l'esclavage égyptien, par Moïse et ses "supers-pouvoirs" transmis par Dieu, que j'ai trouvé la réponse.

En effet, j'ai été CONTRAINT, et j'insiste sur le mot, afin de respecter les préceptes alimentaires de cette fête religieuse -et surtout pour faire plaisir à mes parents- de débourser près de 13 euros pour deux paquets de gâteaux "Casher Le Pessah" qui n'étaient pourtant, à ma grande surprise, pas faits de marbre, d'or ou de pétrole et dont le packaging laissait clairement à désirer.


Karl Marx
Casher = Plus Cher ?

La religion étant l'opium du peuple selon Karl Marx, je pense que la notion pécuniaire vient contredire ce proverbe chez la communauté juive de France puisqu'on évalue les prix de vente des produits Casher de +10% à +20% en moyenne plus chers que les autres produits selon ce même Rabbin Elkiess. 

Remettant au goût du jour le mythe du juif riche, le prix élevé des produits casher, qu'on tente d'expliquer par différentes taxes et explications confuses (Prix des matières premières, taxe élevée du Consistoire, rémunération des rabbins), me pose un problème éthique et moral.

Religion = Business ?

Le Casher Beth Din relance le concept de religion business, loin de toute spiritualité, qui oblige ses pratiquants contraints et soumis au système, car sans autre alternative religieuse -mis à part devenir végétarien- à tuer leur pouvoir d'achat déjà en baisse pour honorer une pratique religieuse.

Alors à moins que de dépenser des sommes colossales pour des produits casher fasse parti du processus de "spiritualisation" -comme on paye son psychologue pour aller mieux- j'ai bel et bien peur que ce business laisse sur le carreau ou l'Etoile de David bon nombre de pratiquants pauvres et éloigne les moins religieux de la "vertu" des produits Beth Din. 

Comment nier que la "nourriture communautaire juive" soit devenue un business de Marketing Ethnique -ainsi qu'une inspiration pour le "Hallal Business" au passage- lorsqu'on fait attention aux prix ou simplement lorsqu'on voit la naissance de gamme de produits de plus en plus variés (grande distribution) allant jusqu'aux céréales Casher Le Pessah pourtant interdits à la consommation durant cette fête (cf Produits Casher Le Pessah par le Consistoire)

Cette doctrine alimentaire, considérée comme un fondement de la pensée juive, qui consistait à la base à purifier son âme pour l’élever, a fini par devenir un piller de l'ignorance et du conformisme bête et machinal dans une communauté juive plus tournée vers la pratique que la spiritualité. 

Clairement marquée par son manque de transparence, alors que la consommation de ces produits est basée sur la confiance du consommateur, j'invite les juifs pratiquants à penser à deux fois avant de se réjouir de ne pas avoir eu de viande de cheval dans leur steak de boeuf.

Enfin, Je ferai abstraction de mon opinion sur les dérives perceptibles de la "cashérisation" à outrance des moindres moeurs alimentaires et sociétales issuent des nombreuses interprétations de la Torah quand on sait que le mot "Kasher" n'est mentionné qu'une seule fois dans le livre sacré.

En guise de protestation contre ce Business-Spirituo Religieux, j'invite les 10-15% de pratiquants qui mangent encore Casher à stopper net cette activité onéreuse. 

Pétition pour mettre fin à la consommation Casher trop Chère :
https://www.lapetition.be/en-ligne/Stop-a-la-vie-Cacher-trop-chere-1943.html

Comme dirait Michael Jackson, prophète en son temple musical : KEEP THE FAITH !



leBloggers

4 commentaires:

  1. Tres bel article. Par contre le mossad va venir frapper a ta portr

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  2. J'ai toujours cru que c'était cher parce que les juifs ne sont pas cons et mangent de la bonne nourriture. Je pensais que c'était comme le bio. C'est cher parce que c'est bon, c'est pas de l'industriel et la viande c'est de la viande c'est un mélange à 50% de je ne sais quoi. Mais j'avais oublié juste un détail...payer le Rabbin qui certifie kasher.

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  3. Effectivement on a rebaptisé hypercasher hypercrecher avec ma soeur... Heureusement il y a lidl en face pour faire la balance et essayer de faire au mieux.

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